Avant propos.
J’ai grandi avec l’odeur suave de civets, de milhassou et autres mets tout aussi succulents.
Et j’ai eu l’envie de vous faire partager ces humbles recettes si riches.
La Corrèze est rempli de produits de terroir qui enrichissent noblement ces agapes : cèpes, girolles, morilles, foies gras, confits, myrtilles, fraises de Beaulieu.. J’allais oublier le fromage de chèvre (cabécou).
Mais tout d’abord je vais vous parler du cantou. Puisque je parle de repas, c’était l’endroit ou tout mijoté doucement.
Dans la ferme il n’y avait bien souvent qu’une seule pièce éclairée par une seule fenêtre « souvenir du temps où l’on payait un impôt sur les ouvertures » et là se trouver une cheminée monumentale, le cantou.
Autour de l’âtre qui était l’unique source de chaleur, se trouvaient deux recoins en vis en vis avec des banc-coffre a sel.
La maîtresse de maison y mettait une énorme marmite dont l'amaina « potence en métal » permettait de mettre le feu à distance.
S’il fallait rallumer ce feu le « buffador » était là pour le ranimé.
Au-dessus se trouvaient des étagères dénommées le ratel et la sesta. Qui recevaient les tourtes de seigles et autres fromages a sécher.
Le cantou était le cœur de la maison, là où les familles, les voisins se réunissait tout en faisant l’hiver blanchir les châtaignes..